Analyse

Internet et l’amour

A la fin des années 1990, Internet a formidablement réussi sa pénétration sociale pour inventer des usages et des possibilités inattendus. Il touche toutes les sphères de la société, de l’économie aux loisirs, de la culture à la pédagogie. Et l’amour ? Il est aussi de la partie.

Les sites de rencontres sur Internet et autres plates-formes de discussion en ligne sont un véritable phénomène de société. On constate que des millions de célibataires cherchent l’âme sœur sur la toile. La plupart des abonnées sont là car elles souhaitent une rencontre sérieuse, voire la rencontre qui changera leur vie. Et la thématique du prince charmant est omniprésente Mais la gente masculine ne cherche pas toujours des relations sérieuses ou durables, le fantôme des aventures est là. Malheureusement, comme partout, ce moyen se prête à des situations pour le moindre heureuses.

Il faut dire que dans cet environnement, qui est bien loin des anciennes lettres qu’envoyaient les hommes de la campagne pour chercher une épouse.
Vrai notre société est changée et notre façon d’agir aussi. Urbanisation, émancipation politique, économique et sexuelle de la femme, pression des discours médiatiques, tragique apparition du sida…, depuis la fin des années 1950, les couples et la manière de vivre l’amour s’étaient déjà trouvés bouleversés à plusieurs reprises. Mais quid de nos besoins affectifs ? Qu’est-ce qu’Internet nous offre de plus pour trouver la femme ou l’homme de notre vie ? Certes on peut se mettre en contact avec quelqu’un à l’autre bout du monde mais, un jour il faudra bien voir la réalité en face…
L’aventure de se mettre en vitrine à travers Swissfriends, Amoureux, Netclub.com…, pourrait être intéressante. Au début on ne risque rien pour autant qu’on sache bien se vendre. «Se vendre» ? Oui se vendre. Ça se prête à la réflexion, n’est pas ?

Bien que pour présenter un profil (qui tienne la route) il faut connaître certains codes. Un pseudo, une fiche de présentation, un court texte résumant la personnalité et la quête, une photo éventuellement. Alors le texte vous pose problème? Ne vous vous faites pas de soucis. Sans que vous le sachiez, vous avez des amies  internautes qui vont vous aider. A vous de savoir si vous allez suivre leurs conseils.

Une fois la décision prise, ça y est l’aventure commence! Les timides peuvent oser là ce qu’ils ne se permettraient pas dans la vraie vie. Sur le Net, ils sont affranchis du regard d’autrui et libérés de la pesanteur de ces corps dont ils ne savaient que faire avant.

Désormais protégés par l’écran, l’anonymat du pseudo et l’absence des corps, bien loin des lieux de représentation sociale, les «singles» peuvent se permettre toutes les audaces. Ils se trouvent dans un nouvel âge relationnel, caractérisé par un réalisme et un pragmatisme qui tendent à évincer le danger, l’erreur, les errements.

Auparavant, la relation se fondait sur la rencontre des corps, en première lecture (voir la thématique romantique du coup de foudre illustrée par Phèdre devant le bel Hippolyte). Et c’est alors que tout commençait.
De nos jours, la Toile permet de faire les choses à l’envers, puisqu’on se découvre de l’intérieur et d’une façon épistolaire.
Mais avant tout, le Réseau pose des questions sociologiques d’importance. Car Internet, ni plus ni moins, renouvelle les notions de lien social et de relation, obligeant à les penser autrement.
Mon ordi, my love…
V.vA

Photoreportage

Championnat Européen de patinage artistique à Berne

Du 24 au 30  janvier dernier se déroulaient à Berne les Championnats d’Europe de patinage artistique.
Tout le gratin du patinage avait rendez-vous à  fin janvier. Durant une semaine, la patinoire de la PostFinance-Arena de Berne a vibré au rythme des pirouettes, « double boucle piqué » et autres « triples axels » de ces magiciens de la glace.
Photoreportage par Raphaël Crettol

Même le palais fédéral s’est mis à l’heure de ces Championnats d’Europe


La PostFinance Arena by night


La patinoire est prête…


…à s’enflammer


Le couple italien Gillespie/Dematte


Le couple français Canac/Bonheur


Le couple allemand Savchenko/Szolkowy, vainqueur dans leur catégorie


L’Italienne Carolina Kostner, médaillée d’argent chez les dames


La Finlandais Kiira Korpi, médaillée de bronze


La Suédoise Viktoria Helgesson


La Zurichoise Sarah Meier, médaillée d’or


Sur la plus haute marche du podium, Sarah Meier est félicitée par Korpi


Les drapeaux des meilleurs sont hissés au son de l’hymne national suisse


Moris Pfeifhofer, le Zurichois


Le Valaisan Stéphane Walker


Le Genevois Laurent Alvarez


Le Français Brian Joubert, médaillé d’argent chez les hommes


Le Français Florent Amodio, médaillé d’or


Amodio attend son score dans le « kiss and cry »


Denise Biellmann dans ses oeuvres lors du gala


Stéphane Lambiel, lors du gala