L’Université de Neuchâtel sera bientôt envahie par les caméras, perches de sons et autres matériels cinématographiques. En cause, le tournage du dernier long-métrage de Roman Polanski qui se déroulera cet automne. Dénommé « Sombre rive », ce dernier entrainera les spectateurs sur les traces d’un jeune émigré brésilien arrivé sur les rives du lac de Neuchâtel pour d’étranges raisons.
Le choix en surprendra peut-être plus d’un, mais c’est pourtant bien vrai. Roman Polanski déposera bel et bien sa caméra l’automne prochain sur les bords du lac de Neuchâtel, et plus précisément à la faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de la ville. L’ambiance paisible de la bibliothèque ainsi que le charme du lieu-dit des Jeunes Rives, à savoir les rives du lace de Neuchâtel situées à proximité de la faculté, semblent avoir conquis le metteur en scène de renommée mondiale. C’est en effet à ces emplacements que ce dernier tournera plusieurs scènes majeurs de son tout dernier long-métrage.
Dénommé « Sombre rive », ce dernier retrace la vie d’un jeune émigré brésilien parti de son pays natal pour suivre le récit d’un étrange livre découvert dans une bibliothèque de Sao Paulo. Après être passé par Londres et Berlin, il débarquera finalement sur les bord du lac de Neuchâtel pour tenter de percer le mystère du mystérieux grimoire. Son périple se terminera cependant
d’une bien étrange manière, quelque part entre les pages noircis d’encre et l’obscurité des eaux du lac.
Un synopsis qui semble dès lors tout aussi inquiétant qu’intriguant. Une fois n’est pas coutume, Polanski semble vouloir bousculer les spectateurs. Afin d’apporter une touche de mystère et d’inquiétude supplémentaire, ce dernier a d’ailleurs choisi de tourner de nuit. Que les promeneurs tardifs ne s’inquiètent donc pas s’ils aperçoivent d’étrange lumières sur les berges du lac.
Pour ce qui est du fonctionnement de la faculté de l’Université, ce dernier ne sera aucunement perturbé. Le tournage ayant lieu de de nuit, les étudiants pourront suivre leurs cours sans dérangement. Le seul risque étant que quelques cinéphiles viennent jeter un œil à la réalisation du film et se trouvent quelque peu fatigué en cours de littérature le lendemain.
C.B.