Nouvel an à Copenhague :

Il est dix heures du matin, en ce 31 décembre 2010. Je suis à l’aéroport de Bâle Mulhouse, prêt à embarquer. Destination ; Copenhague. C’est la première fois que je m’envole pour les pays nordiques.
Après environ deux heures et demies de vol, j’atterit sans encombre à Copenhague.
Mes premiers pas dans cette ville se font dans le froid et un brouillard peu accueillant, mais au fur et à mesure que je m’approche du centre ville, je découvre une architecture typique. Des maisons jaunes, vertes, bleues, avec des toits très hauts et pentus qui viennent trancher avec la grisaille. Les maisons qui ne sont pas colorés sont faites en briques ce qui, la nuit, rend les bâtiments très mystique.
Il est bientôt quatre heure et demie et la nuit est déjà tombée.
Mes pas et le guide du routard, me mène jusqu’à mon hôtel.
J’avais beaucoup entendu parler des intérieurs chaleureux des dannois et me réjouissais de découvrir mon hôtel. En effet, le Danemark étant le pays qui à inventé le métier de designer et qui à toujours été à la pointe des innovations, je m’attendais à trouver un hôtel bien agencé, avec des fauteils riogolos et des tableaux, mais que nenni. La chambre dans laquelle j’ai posé mes bagages était entièrement blache. Des murs à l’armoire, en passant par les couvres lits.
L’endroit ne me donnant pas envie de m’éterniser, je pars à l’assaut de la ville.
Armé de ma carte, de mon guide et d’une bonne paire de chaussure, je me dirige en direction du centre. J’arrive sur la place principale, ou trône l’imposant hôtel de ville et son clocher. Il fait froid mais le brouillard s’est dissipé et je peux ainsi profiter du paysage.
Inventeurs de la rue piétonne, la ballade au centre ville est agréable et m’offre une première vision troublante.
Pas un dannois n’est obèse, les rares gros sont des toursites,  il y a  peu de personnes âgées et une multitude de têtes blondes. Cette vision contraste avec les restaurants qui m’entourent. Entre les Mcdonalds et les Burger King, je me demande comment les locaux font pour être si mince. On est finalement pas très loin du stéréotype des femmes scandinaves, grandes, blondes, fines.
Remettant mon étude de la population dannoise à plus tard, je continue ma route et mes pas me mènent vers un canal dans lequel de vieux gréements sont prisonniers des glaces. La vision de ces trois mâts figés dans la glace me façinne. Je contemple cette scène pendant un moment, puis rappelé à la réalité par mon estomac qui gronde, je pars à la recherche d’un restaurant.
Je fait halte au Riz Raz, un café à l’ambiance chaleureuse et au buffet alléchant.
La soirée avance et, l’estomac remplit, je me dirige en direction d’un bar sympa pour passer le cap de la nouvelle année.
J’arpente la rue principale dans l’espoir de trouver ce que je cherche, mais j’ai l’impression d’aller à contre courrant. Tous les gens sur la rue semblent aller dans l’autre sens. Je fais demi tour et après quelques pas, j’ai de nouveau l’impression d’aller à contre sens. Aurais-je loupé une bifucration ? Après plusieurs allers et retours et ne sachant plus dans quel sens aller, j’entre dans le premier bar que je trouve.
Un concert live, une foule de gens, un grand bar le long duquel défile bières et autres brevages. C’est là que j’attendrai minuit. Il est minuit moins dix et soudainement le bar se vide. Je suis la foule qui se dirige vers la place principale.
Minuit sonne et en même temps une pluie de feux d’artifice illumine la place ou je me trouve. Entres les pétards, les fumigènes et les fusées sans oublier les bouchons de champagne, le début d’année est explosif. Un peu trop d’ailleur lorsqu’une fusée qui ne décolle pas explose au milieu de nous.
Lorsque finalement j’arrive à m’extirper de la foule, je m’apperçois que les feux d’artifices décollent des quatres coins de la ville. J’aurai encore une ou deux frayeurs sur le chemin du retour, d’autant plus que, dans les rues étroites viennent s’ajouter aux pétards des chutes de glaces provenant des toits.
Je m’endormirai ce matin là bercé par le bruit des pétards. Vivement les autres jours pour découvrir cette ville magnifique.
D.DF

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