A table avec un sourire

Manger en famille, promouvoir l’auto-estime des enfants, en mettant en avance leurs qualités autres que physiques. Il y a de bonnes recettes pour éviter que les adolescentes tombent en surpoids.

Le traitement avec (Photoshop) est connu de tous. Avec cet outil n’importe qui peut

s’embellir, maigrir, enlever les rides ou les « Michelins » en un clin d’œil. On sait que

toutes les photos des mannequins qu’on voit dans les magazines ont passé par ce

filtre, voir d’autres aussi, mais on sait aussi que pour avoir un beau corps il faut

manger équilibré et avoir une activité physique.

 

Avons-nous aussi clair le concept de l’auto-estime ? Les jeunes ne peuvent pas,

devant la pression sociale et médiatique, résister au dictat de la beauté, de la

minceur et de la jouvence éternelle. Selon les chiffres de 2006, 30% des suisses

sont en surpoids. Qu’est ce qui cloche dans notre époque, où l’on est surinformé ?

Une des raisons serait précisément la surinformation, car les informations viennent

de tous les horizons. De surcroit la publicité directe ou indirecte, le cas plus flagrants

sont : « Nutela » au niveau international et « Reserve Michel Pont » dans notre pays.

La période de l’adolescence est une phase difficile où les jeunes subissent beaucoup

de changements. Nombre d’adolescents soignent leur aspect esthétique qui est

déterminé par les dictats de la mode. Bien sur, l’effet de s’occuper esthétiquement de

soi aide à renforcer la confiance en soi mais, le fait d’avoir un noyau familial structuré

faire du sport et les bonnes compagnies vont forger une base plus solide pendant

cette période.

Google : mincir

Dans le net et ses réseaux sociaux, les ados peuvent regarder des vidéos où la

photo d’une personne normale devient une silphidé en 30 seconds. Dans d’autres

sites on lance des campagnes comme : « Maigrir vite », « Avoir un corps de plage »,

« opération bikini », « 2 kilos par jour avec Abrelax », « Compsept Lipo-XS », « jeune

et te sentir mieux »…. l’une plus attractive que l’autre. Ceux-ci sont des concepts

contradictoires, nuisibles et même dangereux.

La pression des moyens de communication et de la publicité sont puissantes. Les

adolescents sont vulnérables devant l’information mensongère.

Aujourd’hui, les nutritionnistes expliquent qu’ils ont de plus en plus de jeunes patients

qui souffrent de dérangements alimentaires pour avoir essayé tout et n’importe quel

régime vanté par les publicités sans tenir compte de l’avis des parentsou même sans

le demander. Depuis les années 90 le pourcentage d’obèses en Suisse a augmenté

de 15%.

Attaquer le problème

La prévention des troubles alimentaires et la bonne conduite alimentaire des jeunes

et adolescents, est une tâche compliquée pour les parents. Dès que ceux-ci se

rendent compte que quelque chose cloche, les symptômes visibles qui ne sont

probablement que la pointe de l’iceberg et la pathologie s’est déjà installée.

Des astuces pour prévenir ces complications : éviter de manger seul, cette situation

crée un état d’angoisse qui peut être soulagé par l’ingurgitation des repas en grande

quantité; manger en famille peut éviter la mauvaise habitude du sandwich vite fait.

De plus il été démontré qu’un repas par jour pris en compagnie de la famille réduit de

35% le risque d’avoir une mauvaise alimentation ; faire de la conversation pendant le

manger renforce le sentiment de confiance et d’acceptation.

Souvent les événements importants de l’année sont marqués par tel ou tel régime,

Noël, Nouvel An, l’été… alors il faut préparer le corps pour les grandes bouffes ou

après celles-ci du moins, le désintoxiquer. La dernière tendance c’est le jeune,

méthode qui se présente comme la recette miraculeuse pour maigrir et désintoxiquer

le corps. Le procédé consiste à ne pas manger ou presque pas. La plupart de

médecins considèrent qu’adopter cette méthode est une conduite à risque dans le

domaine alimentaire. Les jeunes filles sont les plus portées à adopter la diète de une

pomme par jour et rien d’autre, ce qui est le bon chemin à un comportement

anorexique. Les professionnels de la santé conseillent aux jeunes de suivre les

conseils de leurs parents et à ceux-ci de faire comprendre à leurs enfants que

chaque être humain est unique et par conséquence les diètes ou régimes doivent

être personnalisés.

V.vA.

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