Depuis la nuit des temps les dirigeants politiques, religieux, sorciers et autres ont rapidement compris qu’entretenir un sentiment de crainte chez les personnes, soit-disant non initiées, permettait de prendre le contrôle de leurs vies.
Les Incas, ont été élevés dans la peur des dieux, notamment du roi soleil qui lors d’éclipses punissait le peuple. Par chance les prêtes et leurs prières réjouissaient le dieu qui daignait revenir pour réchauffer le cœur du peuple. ?Au moyen âge, la croyance au diable et à l’enfer était article de foi, vérité indiscutée ; elle appartenait à ce qu’on peut appeler le quotidien de la vie morale. Ce sentiment d’une présence monstrueuse a imposé et vivifié de sensations négatives physiques autant que psychologiques.
Bien que les Incas et le Moyen âge peuvent aujourd’hui prêter à sourire, n’avons nous pas nos démons modernes ?
Sans intention particulière, l’être humain joue à se faire peur. Pour rappel la vache folle, une crise sanitaire, puis socio-économique caractérisée par l’effondrement de la consommation de viande bovine dans les années 90. Les autorités relayées par la presse amplifient d’une façon exagérée des cas locaux et provoquent un sentiment de panique et de réactions démesurées. Une fois cet événement surmonté des poussées de SIDA attisent nos peurs. Dès les années 80 et au début des années 90 des campagnes d’informations terrifiantes étaient diffusée créant la panique sans pouvoir apporter de solutions concrètes. Alors la politique de la peur, dans toute sa splendeur excessive, ses dérives, ses manipulations et ses effets pervers pouvait s’étaler dans nos médias.
Récemment les voisins d’Amérique du nord ont trouvé la combine pour semer la panique mondiale. Avec leurs agences de quotation, ils essaient à tout prix d’affaiblir la capacité économique des pays qui ne sont pas sous l’emprise du dollar. ?Pour leur part nos dirigeants ne restent pas en arrière et nous font croire que le dieu argent est le plus important dans nos vies. Les crises économiques, la pénurie du pétrole et le manque pécunier deviennent ainsi les peurs du siècle. ?La politique de la peur a toujours été un levier efficace pour obtenir le pouvoir et le garder. Elle utilise un discours alarmiste afin de justifier ainsi l’adoption de mesures disproportionnées, dont le résultat serait le contrôle des populations que ces mesures étaient censées protéger.?Le peuple doit se réinventer ses propres valeurs afin de contre carrer les projets centralisateurs mondiaux.
V.vA