Le hobbit, un voyage inattendu est en fait la première partie du livre de Bilbo le hobbit, que Peter Jackson a décidé d’adapter en trois volets, qui sortiront à une année d’intervalle.
L’histoire se situe chronologiquement avant le Seigneur des anneaux ; Bilbo étant l’oncle de Frodon. Dans cette aventure, Bilbon Saquet, un hobbit, part de la comté avec 13 nains et le magicien Gandalf vers le Mont solitaire, pour récupérer le trésor gardé par le dragon Smaug ; le chemin est truffé de créatures néfastes et de dangers divers.
Débordant d’effets spéciaux, de scènes d’action et d’esthétique fantastique, le film se suffit presque à lui-même si l’on affectionne la technologie 3D. A contrario, certains puristes pourraient trouver le rendu trop virtuel. Sans occulter les avantages commerciaux de ce choix, il faut reconnaître que le film dure presque trois heures et qu’on ne s’ennuie pas.
Sur l’histoire, rien à dire, le déroulement respecte bien celui du livre. Dans l’ensemble, l’ambiance épique est au rendez-vous, les personnages tiennent bien leur rôle, même si certaines scènes sont assez mégalo-hollywoodiennes, alors que d’autres sont plutôt loufoques. Des éléments qui répondent sans doute à des critères d’élargissement du public…
Comme Star Wars, Le hobbit représente finalement bien les thématiques du genre ; le bien contre le mal, le destin, les pouvoirs, les races, les honneurs… émanations d’une poésie de la légende et du mythe, qui relève parfois presque de la philosophie ; reprenant à maint endroit les idées du monde antique.
À noter que le film a déjà fait des records d’entrée, rapportant plus de 84 millions de dollars en trois jours, alors que le Retour du roi avait totalisé 77 millions… le surcoût 3D n’y est pas pour rien…
JonS