La vie est constellée d’évènements inévitables : les rides, les impôts et des changements qui arrivent à la vitesse de la lumière.
Par la naissance de Google (1998) et Facebook (2004), ou bien, d’une manière moins brutale, avec le passage de l’ère industrielle à l’âge de la communication le monde évolue fébrilement. Tout ceci, nous prive du luxe de s’adapter d’une manière graduelle aux nouveautés. De plus, ça nous impose d’avoir des talents précis pour assurer la gestion de nos vies privées et professionnelles.
Nous sommes dans un mouvement naturel perpétuel. Depuis notre naissance nous grandissons, nous vieillissons, nous apprenons, nous faisons des erreurs et grâce à notre intelligence nous nous adaptons. Souvent, nous voulons empêcher les changements mais, la réalité nous rattrape et nous sommes obligés d’accepter que rien ne reste jamais tel quel.
Certes, les changements importants de la vie, comme le passage de l’enfance à l’adolescence et par la suite à la condition d’adulte, bien que difficiles, sont incontournables.
Alors, pourquoi être toujours en guerre contre le changement ?
A l’époque, on respectait le sacrosaint rythme de : 8h de travail, 8h de loisirs et 8h de repos. Le travail était un composant d’aboutissement d’une tâche, du mérite et de la fierté. La vie en société était couronnée par des rencontres humaines, des partages et des discussions… Dans ce cadre du quotidien et à la fin de la journée « tout était en ordre » et on pouvait se laisser tomber dans les bras de Morphée.
Aussi la structure familiale était modelée sur une cadence moins exigeante, les mères ne travaillaient pas ou prenaient du travail à la maison, les enfants rentraient manger à midi, ils jouaient les après-midi près des maisons et le quotidien ne présentait pas trop de surprises.
Les informations, radiophoniques et plus tard télévisées, arrivaient au grand public recoupées, vérifiées et surtout filtrées. Nous vivions dans un monde de proximité. En ce qui concernait les nouvelles internationales, elles devaient être de grande envergure pour venir au jour et, surtout dans les médias, on faisait bon genre bon enfant.
Mais l’être humain est désormais assoiffé de progrès, de confort et de technologie, ainsi la science prend le large à pas de géants dans notre société.
Aujourd’hui on sauve plus de vies qu’auparavant, les professionnels de la santé soulagent les douleurs dans un claquement de doigts, le niveau de vie domestique est robotisé, les moyens de transports nous font croire qu’on maîtrise le temps, les informations se donnent en temps réel et sont à la portée de tous, les moyens de communications sont de plus en plus performants, les institutions internationales contrôlent le bon parcours du monde, les adeptes de Facebook ont des milliers d’amis (virtuels) et la technologie est omniprésente.
Nous n’avons aucun contrôle sur les changements, il est probable que cela nous afflige. Nous pouvons tenter d’ignorer ou de rejeter les changements. Cela peut fonctionner pendant un certain temps, mais si on refuse de s’en accommoder, on pourra être laissé pour compte et se trouver dans une situation plus compliquée.
Pour ma part et comme je ne suis pas venue au monde avec un chip qui me permettrait de m’autoprogrammer pour m’accommoder à la vitesse fulgurante des changements imposés, je vais essayer de m’adapter aux changements, dans ce monde effréné, à mon rythme en essayant de conserver les valeurs fondamentales des rapports entre les humains.
V.vA.