Confessions d’un stressé anonyme…

Juin : un air de vacances flotte dans l’air, les températures commencent à se faire estivales. Alors que tout le monde semble profiter de ce retour des beaux jours, les étudiants se tapissent de plus en plus dans les bibliothèques, loin du tumulte. Dans ces lieux où règne l’odeur du vieux papier et une ambiance feutré, le stress monte… petit à petit.

Personnellement, je fais parti des angoissés qui, rien qu’à la pensée des examens qui approchent, sent son estomac se nouer. Un stress qui monte sans cesse et qui ne s’arrêtera qu’une fois le dernier examen passé. Après plusieurs semestres, on devrait être habitué… mais rien n’y fait.

Les examens sont reconnus pour faire partie des périodes les plus stressante de la vie. Des angoisses toutes psychiques qui ont des répercussions si grandes sur le physique. Afin de combattre ces dernières, et surtout pour éviter le discours bien connu du : «si t’es bien préparé, il n’y a vraiment pas de raisons de stresser», voici quelques conseils qui pourrait vous aider.

Aménager des moments Zen

Bien sûr, la période des examens n’est pas propice à la rêverie ni à la méditation. Cela dit il ne faut pas hésiter à se poser quelques minutes. Si vous préférez optimiser votre temps, profitez des 5 à 10 minutes avant de vous endormir. Une fois couché, mettez vous sur le dos, les bras le long du corps et concentrez-vous sur votre respiration durant quelques minutes. Sentez comment l’air circule à travers tout votre thorax. Ce petit exercice vous permettra de vous calmer avant de dormir et surtout de vous apporter un peu de sérénité.

Lorsque que vous vous sentez sur le point de vous endormir, n’hésitez pas à répéter mentalement de petites phrases rassurantes comme : «Je vais réussir à gérer la charge de travail». En effet, si le stress naît dans le cerveau, il est tout aussi bénéfique de le combattre par ce biais là. Cela permet également de reprendre un peu confiance en soi.

Partir du principe que les examinateurs sont bienveillants

La grande majorité des professeurs ne sont pas des monstres. Ils ont eux aussi été étudiants et n’ont pas pour but de sanctionner les élèves, mais simplement de contrôler s’ils ont bien assimilé la matière du cours. Pour eux également c’est une période de stress et beaucoup d’entre-eux se passeraient volontiers de longues et fastidieuses journées de corrections.

Ils savent également que leur examen n’est pas le seul que vous passez. Ils sont donc généralement en empathie avec vous.

Accepter de ne pas tout savoir

La plupart des étudiants pensent que, pour réussir un examen, il faut connaître toutes la matière du cours par coeur. Or, comme l’indique la plupart des profs, rien ne sert de recracher des formules toutes faites. Même si cela peut paraître trivial, mieux vaut avoir assimiler toute la matière de façon relativement globale, plutôt que d’avoir appris par coeur, sans avoir réellement compris.

Pratiquer l’acupression

L’acupression est une technique inspirée de l’acupuncture, mais qui se pratique sans aiguilles, avec la simple pression des doigts. Il faut savoir que notre corps est parcouru par des flux d’énergie qu’il est possible de court-circuiter. Pour diminuer le stress, notamment lors de sa manifestation physique, juste avant un examen ou une présentation orale, certains points peuvent être stimulés.

Le massage s’effectue avec le pouce, le majeur ou l’index sur le point d’acupuncture. La pression doit être ferme, mais ne doit pas être une source de douleur. Il faut alors effectuer un mouvement circulaire ou de battement (pression-arrêt…etc.) selon les zones, pendant environ 2 minutes.

Pour combattre le stress, deux point principaux peuvent être stimulés :

  • entre les deux sourcils, à la naissance du nez. Appuyez sur le point avec votre index ou votre majeur par battement. Il est également conseillé de bien respirer durant l’exercice.
  • au dos de la main, sur la partie charnue entre le pouce et l’index. Appuyer avec votre pouce en réalisant un massage circulaire sur la zone.

Ces deux petits exercices qui ne prennent que quelques minutes permettent de diminuer le stress physique. Si vous n’êtes pas convaincu, il vous suffit de tester en situation de stress, pour voir si vous arrivez ou non à stimuler correctement vos points d’acupression.

Voilà, les quelques conseils qui, je l’espère vous seront utiles pour la session d’examen qui arrive, mais également pour toutes les suivantes. Je conclurai mon propos avec cette pensée philosophique qui en fera relativiser plus d’un : «Si tes résultats ne sont pas à la hauteur de tes espérances, dis toi que le grand chêne aussi, un jour, a été un gland».

AST

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