Le groupe est un trio constitué de Steve Navid (Guitare et chant), Mathieu Cacheux (Batterie) et Jérôme Poletti (basse), tous trois issus du groupe rock Private Garden, formation dissoute en octobre 2010. Après quelques mois d’errance et de questionnements, les trois membres restants décident alors de reformer un nouveau projet. C’est ainsi qu’en février 2011 les trois compères construisent leur nouveau groupe, et ce sous un autre nom : Widdershins.
Larticle.ch : Comment qualifieriez-vous votre musique ? Quelles sont vos influences principales ?
Mathieu Cacheux : Le groupe est ouvertement influencé par la scène rock psychédélique actuelle, la musique de Widddershins intègre également des éléments krautrock et noiserock à la A Place To Bury Strangers, My Bloody Valentine ou encore Brian Jonestown Massacre.
L.ch : Pour votre âge, vous avez déjà une certaine expérience de la scène, mais votre son est quand même spécial, est-ce que vous comptez percer dans le paysage musical ou vous considérez-vous plus « underground » ?
Steve Navid : Notre univers musical est le fruit d’une intense et étroite collaboration qui dure depuis plus de dix ans. Les expériences vécues durant toutes ces années ensemble nous ont permis de progressivement trouver un son qui nous était propre et qui nous ressemblait. Nous n’avons pas véritablement une perspective concrète de la forme que prendra le projet dans les années à venir, ce qui compte à nos yeux et de continuer à jouer, composer et se produire sur scène ensemble, peut importe l’étiquette que l’on nous attribue !
L.ch : Je me suis rendu à l’un de vos shows, c’était une expérience intéressante, quelle importance accordez-vous au « live » ?
M.C. : La scène est le moteur principal de Widdershins. Il tient une place prépondérante, c’est là où nous nous sentons le mieux, un véritable terrain d’explorations et d’expérimentations qui varie à chacun de nos live.
L.ch : Votre album n’est pas encore sorti, mais on peut déjà accéder à vos morceaux sur youtube. Le montage vidéo est d’ailleurs intéressant, est-ce que vous comptez également faire des projections visuelles durant vos shows futurs ?
S.N. : Les morceaux disponibles sur youtube sont de notre propre production, l’album sortira au mois de mai. Les montages vidéos sont pour nous un moyen de communication, ils illustrent notre volonté d’associer un univers visuel à notre musique, ainsi d’archiver notre parcours. Mathieu et moi-même (Steve) avons suivi une formation de Cinéma à la HEAD et l’ECAL, cela paraissait évident de mettre à profit noter expérience cinématographique au profit de notre musique. Toutefois, nous n’avons pas le désir actuel de faire des projections en live.
L.ch : Quel est votre vision du futur ?
S.N. : Des concerts et de la bière! (rires)
Propos recueillis par Jonathan Steimer