De tous temps les hommes ont organisé des fêtes. Particulièrement, les mois de novembre et décembre, afin de conjurer les mauvais sorts, conjurer la peur de rentrer dans des maisons froides plongées dans l’obscurité et l’arrivée effrayante des longues nuits.
Selon les fêtes, on célèbre la lumière, la fécondité… Avec la lueur des bougies, les maisons sombres se remplissent de lumière. Ces différentes coutumes apportaient un souffle de chaleur et de convivialité. Et aujourd’hui ?
À l’aube du 1er janvier 2012, dans ce matin où se sont éteints les feux de la Fête d’hier et les vœux de prospérité pour la nouvelle année ont afflués à perfusion…
Où en êtes vous ?
Seriez-vous à l’instant quelque part, dans ce matin qui se découvre et que vous entamez avec une lenteur heureuse ?
Avez-vous pu, ne serait-ce qu’un instant, oublier le poids d’une année pleine de travail, pour le bonheur de votre employeur.
Êtes-vous, un des privilégiés, qui peut faire un bilan positif de ces 12 derniers mois ?
Avez-vous achevé votre but de l’année qui s’est écoulée ?
Ou… avez-vous reçu l’un des cadeaux de notre père Noël ? (voir : Et si…)
Certaines surprises anéantissent l’envie de célébrer, quoi que ce soit, même dans cette période festive. Force est de constater que, les exigence de notre société, ne nous permettent plus d’être satisfait de choses essentielles comme : manger à sa faim, être en bonne santé, donner du sens à la fatigue d’une journée terminée, apprécier à sa juste valeur, des moments d’échanges avec le prochain, ou de faire simplement notre petit bonhomme de chemin. Et de surcroît notre père Noël, ne nous cache pas, la crise mondiale, l’avidité de certaines multinationales qui veulent toujours plus et se moquent comme d’une guigne du désarroi et de la misère que cela crée, les difficultés budgétaires de la zone Euro, la délocalisation des entreprises et l’esclavagisme à grand échelle des travailleurs chinois.
Alors, que fêter? Mise à part les misères du monde, qui ne vont pas disparaître à cause du calendrier, pour la plupart de nous, l’année qui s’est achevée, a laissé un gout amère qui risque de ne pas s’atténuer au cours de 2012. Mais, comme on ne pourra pas changer le cours des événements dans un claquement de doigts, restons positifs dans notre petit monde intérieur. Et surtout, vivons l’instant présent, jour après jour, ainsi le 31.12.2012, on pourra fêter La Fête !
Bonne Année !
* Peta : Association de défense des animaux