Par Céline Rochat
Dès la naissance, le jeu occupe une place essentielle dans l’existence. La vie du bébé est rythmée par ses dodos et ses tétées, mais également par le jeu que les adultes entretiennent avec lui. En grandissant, l’enfant développe ses capacités intellectuelles, et il peut jouer seul. Piaget, qui avait étudié le sujet, avait montré que l’évolution de l’enfant par rapport aux jeux et ses règles, est divisé en quatre stades. Le respect des règles n’est pas une évidence pour un petit de cinq ans. Mais le jeu ne se limite pas à l’enfance. Tous les adultes jouent à un jeu ou à un autre, que ce soit pour la détente, la compétition, ou l’argent.
Alors que les tirages de l’euromillion remplissent chaque semaine les poches d’un citoyen lambda, le jeu de la loterie connaît un renouveau. Les sommes astronomiques donnent envie de jouer. Chacun imagine ce qu’il pourrait faire s’il gagnait plusieurs millions. Le rêve et le jeu, couple de toujours…
Aujourd’hui, les formes de jeux se sont diversifiées, et se sont adaptées aux nouvelles technologies. Tous les jeux d’autrefois -échecs, jass, dames, etc…- se retrouvent sur Internet où l’on peut jouer en ligne avec une personne inconnue qui peut se trouver au bout du monde.
A l’heure où la communication se fait de plus en plus rapide, beaucoup de personnes déplorent le manque de communication directe entre les individus. Et les jeux n’échappent pas à la règle. Malgré tout, de nombreux joueurs aiment se retrouver entre amis pour de longues soirées de cartes ou de jeux de sociétés. Qui n’a jamais joué au trivial poursuite avec ses amis? Ces soirées là sont sans doute les meilleures et les plus animées. Alors si vous en avez assez de vous retrouver seul devant votre écran, n’hésitez plus: dépoussiérez les boîtes de vos jeux et appelez vos connaissances. De bons moments en perspective…