Les moyens de communication modernes vont-ils tuer la presse ?

Didier Nieto
Internet, les téléphones portables high-tech et les autres gadgets du même genre – en somme tout ce qu’on considère comme les moyens de communication modernes – ont déjà bien modifié le paysage de notre société ainsi que nos manières de vivre. Certes, ce n’est pas un scoop. Et malgré le fait qu’ils présentent quelques inconvénients (voire même plus diront certains), on n’a pas vraiment à se plaindre de leurs apports. Admettez que c’est quand même pratique de pouvoir joindre (et déranger) ses copains quand ils ne sont pas à la maison ou de se connecter sur le web pour télécharger en toute illégalité un morceau de musique qu’on aime bien. Ces moyens de communication s’avèrent également très utiles quand il s’agit de se tenir au courant de l’actualité : cliquer une ou deux fois sur Google ou alors envoyer un SMS au bon numéro et l’information nous parvient dans la minute. Simple et rapide.
Face à de tels concurrents, la presse écrite – qui fait donc partie des anciens moyens de communication ! – a-t-elle une chance de survivre ? Ou pour exposer le problème différemment : combien de temps les gens vont-ils encore payer pour lire dans le journal une information qu’ils ont déjà vue une quantité de fois à la télé, sur l’écran de leur ordinateur ou sur celui de leur téléphone mobile ? C’est là une question qui préoccupe probablement tous les groupes de presse.
A mon sens cependant, les journaux représentent encore bien plus qu’un simple complément d’information aux autres formes de médias. Leur parution quotidienne, et non instantanée, leur permet en effet de disposer d’un certain laps de temps supplémentaire pour traiter l’actualité, ce que les autres médias n’ont pas forcément. La presse écrite a donc encore un petit avantage sur ses concurrents. Et quoiqu’il en soit, son avenir n’est de toute façon pas aussi sombre qu’on ne le présage, car pour beaucoup, un reportage à la télé, un article sur le Net ou un SMS ne remplacera jamais le plaisir de lire le journal en buvant un bon café.

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