Diplômé de l’université de Neuchâtel, Richard Gafner, originaire du Locle, 33 ans, est responsable attitré des médias au Résisprint international.
«J’ai le goût de la langue française et je crois que derrière un message il y a d’autres choses à découvrir ».
L’enquête un travail de séduction.
Premiers pas
Dévoreur de livres depuis l’école primaire, Richard Gafner se profile à faire son gymnase dans une grande ville. Il poursuit ses études à la faculté de lettres à Neuchâtel. C’est en 1997 qu’il obtient son diplôme en sciences sociales. Sans relâche le rédacteur commence à envoyer des candidatures spontanées dans toute la Suisse romande, malheureusement aucune couronnée de succès. Son sens de la recherche l’emmène à présenter à L’Impartial, un travail d’analyse sur la physionomie, pour être publié dans une page ouverte à tous. Gil Baillod –rédacteur en chef de L’Impartial- accepte le papier. «Après le refus de ma candidature, cette stratégie me permettais de présente ma carte de visite» se souvient le rédacteur avec tendresse.
Médias
En 1998, le chef de la rubrique sport lui propose un stage au sein du journal. Richard Gafner commence dans la rubrique locale. «Au début j’avais de la peine à raccourcir mes phrases, je venais d’écrire ma mémoire, j’écrivais à la Bourdieu» explique le journaliste. Ce jeune réservé plante ses griffes dans l’écriture et ces articles mordants sont appréciés par la rédaction. Peu à peu et grâce à son fervent intérêt pour le sport, il réussit à poursuivre et finir son stage dans cette rubrique. Comme c’est l’usage aujourd’hui le flamboyant R.P. ne perd pas son temps et saute sur l’opportunité d’un nouveau défi et intègre les rangs du Journal du Jura à Bienne. Il se profile dans les rubriques économiques et d’actualités mondiales. Après trois ans de fidèle collaboration, il quitte la rédaction, à la recherche de nouveaux défis. Il apprécie vivement les facilités qu’offre la ville de Bienne pour son sport, la course à pied. «En tant que journaliste indépendant, la lutte est vive et je survis plus que je ne vis» constate Richard Gafner.
V.vA