Reportage

Le FEJS – Suisse au Portugal pour rencontrer l’Europe

Du 9 au 13 novembre dernier, quelques étudiants en journalisme de l’Université de Neuchâtel se sont rendu à Praia da Areia Branca (Portugal) pour participer à l’Assemblée Générale du FEJS (Forum for European Journalism Students). Comme lors de toute Assemblée du FEJS, il a été question de mettre à jour les règles et régulations de l’organisation, d’élire la future équipe responsable (Supervisory Board), d’avoir un rapport des différentes activités effectuées dans les divers groupes locaux (ex : FEJS – Belgique, FEJS – Suisse, etc.) et enfin d’élire le prochaine Comité d’organisation pour le Congrès Annuel de 2008.

Des projets sont nés de cette Assemblée, notamment celui de renforcer les liens entre le FEJS et les différentes universités et d’entretenir des contacts plus soudés entre le FEJS et les multiples médias européens. De plus, le FEJS cherche a promouvoir la mobilité au sein de l’Europe pour les étudiants en journalisme.

Pour la délégation suisse, le but de cette Assemblée était de présenter l’avancée des travaux d’organisation du prochain Congrès Annuel de 2007. Plusieurs points ont soulever des discussion, notamment le sujet du sponsoring. Comme le FEJS n’est pas encore une organisation dite officielle et que la Suisse ne fait pas partie de l’Union Européenne, il est difficile à la délégation helvète de trouver du soutien d’organisations européennes. Dans le but de remédier à ce problème, le Bureau Permanent du FEJS, qui se trouve à Bruxelles, lui viendrait en aide. De plus, la « swiss delegation » souhaitait savoir de quelle manière elle devait organiser ses workshops. D’un avis unanime, il a été choisi que ceux-ci n’auraient pas la forme d’une conférence donnée par un spécialiste, mais plutôt de discussions entre petits groupes d’étudiants.

La présentation de la délégation suisse a suscité beaucoup d’admiration et tous rêvent de venir en avril 2007 au Congrès Annuel pour découvrir notre région et notre Université, ainsi que suivre des conférences enrichissantes sur le thème « Médias et minorités ». Beaucoup d’entre eux craignent le coût de la vie en Suisse, de nombreuses questions sur les prix des produits ont été posées. Les Suisses leur ont fait remarquer que ce souci les habitait depuis longtemps et ce à quelques mois de l’ouverture du Congrès Annuel. L’appel aux généreux donateurs est donc lancé !

Cependant cette semaine n’a pas été faite que de discussions purement officielles. Ce fut l’occasion aussi de faire la fête et de découvrir d’autres cultures et d’autres langues bien que l’anglais ait été prédominant. S’il est une chose que chaque participant gardera en tête, c’est bien ces magnifiques couchés de soleil au bord de la plage. Le bacalhau a été pour plus d’un une découverte culinaire intéressante.

Pour nous Suisses, cela fût l’occasion de renforcer les liens d’amitié et de constater que l’ambiance au sein du FEJS – Suisse est excellente.

Le site Internet du FEJS (www.fejs.org) vous offrira davantage d’informations quant à son organisation et à ses diverses activités. Le FEJS – Suisse possède aussi sa page Internet (www.fejs.ch), la description du programme du Congrès, la présentation de ses membres et différents liens y sont consultables.
M.M

Photos Marlène Mauris

Mode de vie

Revendications à l’ordre du jour

Un matin du mois de novembre je me trouvais en gare de Bienne. Le passage sous voie était peu fréquenté. Le temps, froid, sec, qu’égayait un air timide, espoir d’un rayon de soleil rendait l’ambiance agréable.
Je retournai au journal, quand tout à coup, un jeune homme m’interpella en me demandant deux francs. En règle générale je n’aime pas donner de l’argent à des « soi-disant mendiants », car je trouve qu’au travers ces gestes nous contribuions à maintenir ces situations. Mais ce matin-là j’était plongée dans mes penses, j’avais la démarche légère

– Madame, vous avez 2 francs ?
– Non.
– Et je continue à marcher sans lui prêter attention.

Une semaine plus tard, le même jeune homme s’approcha à nouveau de moi et m’interpella, avec un sourire au bord des lèvres. Il me demanda :

– Madame vous avez deux francs ?
– Non, excusez moi j’ai que la carte, et justement, je devrais passer à l’automate
Je suis interloquée par sa deuxième question
– Et vous n’avez pas une carte pour moi ?
Les jours passèrent. Le même scénario se reproduisit

– Madame, vous avez 2 francs ?
– Encore vous ? Non, je n’ai pas.

Cette foi-là ce n’était pas vrai, j’avait de l’argent, donc je me suis dit : « Je vais lui acheter quelque chose à mange »
Je retournai vers lui et lui dis :

– Tenez, une pâtisserie !
– Mais je ne voulais pas à manger, je voulais seulement 2 francs.

Morale : Faut-il avoir ou non de l’argent ?
Viviana von Allmen