Édito

Les moyens de communication modernes vont-ils tuer la presse ?

Didier Nieto
Internet, les téléphones portables high-tech et les autres gadgets du même genre – en somme tout ce qu’on considère comme les moyens de communication modernes – ont déjà bien modifié le paysage de notre société ainsi que nos manières de vivre. Certes, ce n’est pas un scoop. Et malgré le fait qu’ils présentent quelques inconvénients (voire même plus diront certains), on n’a pas vraiment à se plaindre de leurs apports. Admettez que c’est quand même pratique de pouvoir joindre (et déranger) ses copains quand ils ne sont pas à la maison ou de se connecter sur le web pour télécharger en toute illégalité un morceau de musique qu’on aime bien. Ces moyens de communication s’avèrent également très utiles quand il s’agit de se tenir au courant de l’actualité : cliquer une ou deux fois sur Google ou alors envoyer un SMS au bon numéro et l’information nous parvient dans la minute. Simple et rapide.
Face à de tels concurrents, la presse écrite – qui fait donc partie des anciens moyens de communication ! – a-t-elle une chance de survivre ? Ou pour exposer le problème différemment : combien de temps les gens vont-ils encore payer pour lire dans le journal une information qu’ils ont déjà vue une quantité de fois à la télé, sur l’écran de leur ordinateur ou sur celui de leur téléphone mobile ? C’est là une question qui préoccupe probablement tous les groupes de presse.
A mon sens cependant, les journaux représentent encore bien plus qu’un simple complément d’information aux autres formes de médias. Leur parution quotidienne, et non instantanée, leur permet en effet de disposer d’un certain laps de temps supplémentaire pour traiter l’actualité, ce que les autres médias n’ont pas forcément. La presse écrite a donc encore un petit avantage sur ses concurrents. Et quoiqu’il en soit, son avenir n’est de toute façon pas aussi sombre qu’on ne le présage, car pour beaucoup, un reportage à la télé, un article sur le Net ou un SMS ne remplacera jamais le plaisir de lire le journal en buvant un bon café.

Cirque

CIRQUE Knie

L’édition spéciale du cirque Knie est placée sous le signe de l’humour, grâce à la présence de Fredi Hinz alias Viktor Giacobbo. Jeudi 17 août, le spectacle s’est joué à huit clos à l’Allmend, Berne.
Au cirque, sous le chapiteau un monde où tout est possible… Et même inimaginable!
Viviana von Allmen

D’abord, le discours de bienvenue du directeur d’une très nommée maison d’assurances, qui par l’occasion a réservé cette représentation pour un cercle restreint d’invités. 
Et comme pour enchantement,une musique presque lancinante, réveille immédiatement des souvenirs d’enfance.
Remarquons la nouveauté du spectacle présentée par Mary-José Knie «  Impressions d’Amérique du sud » Elle surpasse toutes les attentes dans la maîtrise de 5 lamas et autant de guanacos qui exécutent des exercices complexes sur la piste en parfaite synchronisation.
Les séduisantes jeunes femmes venues du lointain Kazakhstan appelées « Compagnie » changent plusieurs fois de rôle mais, leur numéro le plus impressionnant est la pyramide humaine.
Dans un cadre sublime les Diabolo-Girls. Ce sont les artistes de la « China National Acrobatic Troupe ». Les Grils, sept jeunes femmes, munies de deux bâtons, une ficelle et un accessoire diabolique, un diabolo, nous entraînent dans un monde de merveilles.
Sur un fond noir, Sam et Sandra nous présentent « Vertical Tango » Au son de la musique de Buenos Aires les acteurs exécutent la danse passionnée de la séduction, autour d’une barre fixe verticale. Une telle perfection ne s’atteint évidemment pas en rêvant, mais elle nous fait rêver.
A l’entracte, que l’on pense au numéro de acrobatie, fort abouti, ou que l’on y préfère tous les numéros d’agilité, le public n’avez pas finit de s’étonner.
De retour sous le chapiteau, il suffit juste de fermer les yeux, de les rouvrir, et déjà on voit galoper les chevaux noirs et blancs.
Incontestable carte de visite du Cirque Knie, les chevaux sont sans conteste les vedettes du spectacle… Cette année Géraldine Katharina Knie et Fredy Knie junior ont comblé le public avec un élégant morceau à quatre mains. Père et fille manifestent une véritable passion à cette discipline circassienne qui a, entre autre, contribué à la renommée de l’entreprise familiale.
On espérait les éléphants dans le programme du Cirque Knie, immanquables stars du directeur de notre cirque national. Dompteur dont le talent a fait école bien au-delà des frontières suisses, Franco Knie senior est un parfait connaisseur de ces animaux.
Les pachydermes de Franco Knie et son fils, Franco Knie Junior, ont fait un véritable tabac auprès des spectateurs, des petits et des grands qui restent bouche bée de surprise et de joie lorsque les gigantesques animaux se sont couchés sur le flanc. Le plus surprenant c’était le jeu du pont.

Par le choix de la qualité des spectacles internationaux et des artistes  exceptionnels, dont la famille Knie s’entoure, aller au cirque n’est plus seulement une affaire d’enfants.
Les spectateurs qui ont assisté ce jeudi à la représentation offerte par la Swisse Life ne s’y sont pas trompés quand ils ont ovationné les artistes, bien cinq fois…
V.vA