Industrie

« Small is beautiful »

Samedi 5 octobre 2007, dans la bourgade franches montagnarde de Montfaucon, plus connue pour son village de vacances, la -Manufacture des Franches Montagnes S.A.- recevait la population dans ses locaux de la rue de la Communance.

Après dix mois de travail dans  la région du Jura la fabrique dévoile tout son savoir-faire.
Au premier coup d’œil le visiteur ne peut envisager le monde qu’abrite l’ancienne usine Sycrilor. Complètement rénovée en 2006, la modeste usine de l’entrée du village cache bien son jeu.
La journée des portes ouvertes s’est déroulée en présence du maire de la commune,  et du conseil communal au grand complet.
La population, clients et amis ont été amenés à découvrir dans d’anciens bâtiments entièrement rénovés l’année passé,  une activité de pointe parfaitement en ligne avec les produits de haute gamme de Maurice Lacroix.
Ce sont actuellement 8 employés, hautement qualifiés qui sont chargés de conduire les machines, robots et autres appareils de mesure. Ils sont ainsi à même de satisfaire les critères de qualité requis par les mouvements de complication et les composants horlogers à haute valeur ajoutée.

Steve Hurtlin, Directeur et ses employés se sont fendus en quatre pour faire découvrir l’appareil de production. L’usine, équipée de machines modernes à commandes numériques de très haute technologie, produit actuellement 300 à 400 ensembles par mois. Et ce n’est que le début ! Car grâce à son unique propriétaire Maurice Lacroix S.A. de Saignelégier la Manufacture de Montfaucon, en pleine évolution, compte bien se développer sur ses 400 m2 de bâtiment et assurer ainsi des livraisons de haute qualité dans de rapides délais à son mécène, notamment.

Steve Hurtlin, pas peu fier, se dit pleinement satisfait de la manifestation. Il a pu ainsi montrer le dynamisme de son équipe qui a été mise en place début 2007. « Nous sommes en pleine évolution et comptons bien engager de nouveaux collaborateurs pour faire face à la demande de nos clients ».
Assurément la MFM S.A. peut se targuer de faire partie de l’industrie horlogère de haute technologie.
V.vA.

Reportage

Soins dentaires : plutôt coq ou croix blanche ?

Pour prendre soin de vos dents, votre porte-monnaie doit débourser beaucoup d’argent. Trop d’argent même : une pose de trois couronnes en céramique peut s’élever jusqu’à 5000 francs, voire 5500. Des prix aussi conséquents méritent qu’on s’intéresse aux prix pratiqués en France voisine, où l’on dit souvent qu’ils sont moindres. Est-ce encore le cas aujourd’hui, avec l’euro et l’augmentation du coût de la vie ? Si les prestations sont moins chères chez nos voisions, les résultats sont-ils les mêmes ?

Reprenons l’exemple de la pose de 3 couronnes en céramique ; Selon GHI (in Genève Home Informations, hebdomadaire gratuit du 23 mars 2006, www.ghi.ch) il en coûtera 4700 à 5100 francs en Suisse pour 4400 francs en France (voire à 3800 francs pour un dentiste en région de Thonon). En ce qui concerne le prix des simples devis, il est de 60 francs en France voisine et peut aller jusqu’à 216 francs chez nous. On comprend donc qu’il faut nuancer le préétabli qui veut que les dentistes français soient moins chers qu’en Suisse. On peut tout de même noter que pour les prestations de base, les soins dentaires sont sensiblement moins chers en France.
Il est vrai qu’il y a encore vingt ans, la différence de prix était significative. Mais aujourd’hui, nous ne pouvons plus parler de généralités. Il faut comparer les prix au cas par cas.

Le patient cherche un dentiste compétent, qui lui garantie un travail bien fait à un prix raisonnable. On ne peut pas comparer ces facteurs de manière générale entre deux pays. Le patient se fiera plus au bouche-à-oreille, le prix n’étant pas l’unique facteur pris en compte dans son choix.

Il faut également prendre en compte le facteur humain. Un patient payera-t-il le prix fort pour un dentiste qu’il affectionne particulièrement ? C’est possible. Car un patient cherche un médecin capable de le rassurer, de le mettre à l’aise. Selon le Dr Virgillito, président de l’AMDG (Association des Médecins-Dentistes de Genève, in GHI, 23 mars 2006), ce point compte autant aux yeux des patients que le prix.

Quant à moi, je suis aller tenter l’expérience, il y a quelques années, des soins dentaires français. Evidemment, on ne peut pas se fier à un seul praticien. Cependant, pour un prix moins cher, les résultats étaient décevants. Sur trois plombages, deux n’ont tenu qu’un mois. Certes le dentiste était très sympathique, mais je n’y suis plus retournée.

En conclusion, on pourra dire des prix qu’ils sont généralement moins chers en France, même si certains soins prodigués coûtent autant chez nos voisins qu’ici. Les suisses ne désertent donc pas en masse les cabinets suisses pour leurs confrères français.
Pour ce qui est du facteur humain, ce sera aux patients de choisir leur camp, et pas question ici de parler de divergences entre dentistes suisses et français. Ce que le patient cherche en définitive est simple : un médecin chaleureux qui fait correctement son travail dans des conditions d’hygiène impeccables à un prix raisonnables. Est -ce trop demander ?
M.K.