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La neige de retour à Pâques

Grand joie pendant les fêtes pascales pour les amateurs du sport d’hiver par excellence et les stations de montagne.
Le début du printemps et Pâques ont été marqués par le retour de la neige.

Une bonne partie de l’Europe s’est réveillée sous un manteau blanc. En Suisse, la neige n’a pas épargné le Plateau. Des flocons sont tombés de Genève à Zurich, selon MétéoSuisse. Ils ont ensuite cédé la place à la pluie en général.
Le mercure a eu de la peine à dépasser le zéro degré en plaine. A Genève et Bâle il n’a pas dépassé les trois degrés. Les températures étaient plus douces au Tessin: elles ont grimpé à dix degrés à Lugano.
De grosses disparités régionales ont été constatées concernant les quantités de neige au sol. Si on comptait localement de 3 à 9 cm en matinée sur le Plateau et dans le bassin lémanique, jusqu’à 25 cm ont été mesurés dans le Jura.
De 20 à 40 centimètres de neige sont tombés sur le versant nord des Alpes et le danger d’avalanche était marqué.

La Rega au premier plan.
Les adeptes de sports d’hiver qui ont bravé le froid samedi ont aussi affronté le fort danger d’avalanche lié aux chutes de neige. Plusieurs coulées se sont produites et la Rega est intervenue cinq fois.
Une des interventions était dans le canton de Berne. Coulée de neige à Grindelwald
Dans la même région, une avalanche s’était déjà déclenchée samedi vers 11h30 au-dessus du domaine skiable de Grindelwald-First (BE). Deux amateurs de snowboard pourraient en être à l’origine selon des traces vues par des témoins, ont indiqué les chemins de fer de la Jungfrau. La lave de poudreuse a traversé une piste de ski et de luge en deux endroits. Par précaution, une opération de recherche impliquant 25 personnes, deux hélicoptères et trois équipes de chiens de sauvetage a été menée.

Les CFF n’ont pas été gagnants
Les mauvaises conditions se sont répercutées sur le trafic ferroviaire. Des chutes de neige accompagnées d’un fort vent ont bloqué des aiguillages à Longeau (BE), entre Bienne et Granges (SO).
Les trains ont subi des retards jusqu’à 30 minutes sur les trajets Lausanne-Bâle et Lausanne-Zurich. Ces perturbations sont intervenues tôt le matin, dès le début du service, a expliqué à l’ATS Jean-Louis Scherz, porte-parole des CFF.
A cause des intempéries, le petit train entre Caux et Les Rochers-de-Naye (VD) ne circulait pas. Autre exemple: le tronçon Gänsbrunnen (SO) -Moutier (BE) a été interrompu en raison d’un arbre tombé sur la ligne électrique.

Rien d’exceptionnel on a déjà connu la météo capricieuse
De la neige à Pâques n’est pas exceptionnel, même si ce week-end prolongé n’est jamais tombé aussi tôt depuis 1913. L’or blanc avait fait son apparition jusqu’à 900 mètres d’altitude le samedi de Pâques 2004 (10 avril), a précisé MétéoSuisse. De la neige mêlée de pluie avait également été enregistrée à cette période en 2001 au nord des Alpes.
Le vent était aussi au rendez-vous, surtout en montagne. Les rafales les plus puissantes ont été mesurées au Säntis, avec des pointes à 146 km/h, au Titlis (140 km/h) et au Moléson (131 km/h). Eole a entravé le fonctionnement du téléphérique du Mont Pilate. Dans la région du lac Léman, le vent soufflait jusqu’à 50 km/h.
V.vA.

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La pratique du sport un bien à la portée de tous

Tout les étudiants de l’Université neuchâteloise ont déjà entendu parler du SUN, voir, très certainement reçu une de leurs brochures. Mais qu’est-ce exactement ? Rencontre avec Monsieur Yves L’Eplattenier.
Propos recueillis par: Sébastien Goetschmann

Quel-est précisément le rôle du SUN ?
Le SUN est un organe visant à développer la pratique du sport en le rendant accessible à tous. Le but est de promouvoir le sport pour améliorer la santé. A cet effet, nous proposons plus de 50 activités et 94 cours hebdomadaires à des coûts extrêmement bas. Environ 70 entraîneurs dispensent des leçons, 12 championnats sont organisés, ainsi que 4 tournois internes.

A qui sont destinés ces cours ?
D’abord aux étudiants de l’UniNe, mais également aux collaborateurs et aux anciens étudiants et ils sont aussi ouverts aux HEP et HES. Le but est de donner accès à une activité physique à ceux qui ne l’ont pas ailleurs. Nous voulons toucher ceux qui sont mal à l’aise dans un club ou dans une salle de fitness classique. Pour ce faire, les cours visent les débutants avec des initiations, mais aussi les personnes plus avancées. Pour les sports d’équipe, des entraîneurs semi-professionnels s’en occupent et des championnats universitaires (Suisse, Européen et Universiales) sont organisés.
De plus, nous proposons une douzaine de stages (ski, randonnée, …) avec notamment une semaine découverte de la région, destinée aux étudiants en mobilité apprenant le français.
En fait, les activités sont misent en place pour toucher le plus de personnes possible. D’ailleurs, aujourd’hui, plus de 2000 étudiants participent au programme du SUN, c’est une des meilleures fréquentations de Suisse.

Quel est votre travail au sein du SUN ?
Je m’occupe surtout de la gestion. Il faut réserver les salles, trouver des moniteurs et entraîneurs, organiser les stages et prendre en charge le financement de tout ceci, car nous désirons garder les prix le plus bas possible. Je donne également quelques cours.

Quels-sont les prochains objectifs, les points à améliorer ?
Nous développerons prochainement les sports nautiques avec une possibilité de faire cela à St-Blaise.

Quelle est votre vision par rapport aux problèmes présents dans le sport actuel ?
Tout d’abords, je dois dire que je ne suis pas un spécialiste de la question. Mais ce que je constate, c’est que je n’ai jamais été confronté à des problèmes de violence dans le sport à l’Uni. Dans nos cours, il n’y a pas de mise en valeur, pas de compétition. Les gens font du sport pour se remettre en forme. Nous n’avons jamais eu ce genre de problèmes.
Sébastien Goetschmann