Musique

MARCH – Un groupe à surveiller

MARCH a verni son nouvel EP « Communication » le 1 novembre dernier, au Bleu Lézard à Lausanne. A cette occasion Xavier, chanteur et guitariste du groupe et Vincent, batteur, ont répondu à nos questions.


L’article.ch : Peux-tu nous en dire plus sur vos débuts ? Comment vous êtes-vous rencontrés ? Quand avez-vous commencé à collaborer ?

Xavier : Nous le groupe était composé de trois membres : Seymour à la guitare électrique, Jérôme guitariste, qui avait décidé de s’essayer à la batterie et moi à la voix et à la guitare folk. Peu à peu le groupe s’est développé et nous avons écrit des chansons. Par la suite, à un moment nous nous sommes dit qu’il nous fallait un bassiste et un vrai batteur !  C’est à ce moment-là que sont arrivés simultanément, ou presque, Vincent à la batterie et Pierre-Yves à la basse.

L.ch : Est-ce que cela a beaucoup changé la dynamique du groupe ?

Xavier : Nous avons beaucoup progressé grâce à l’arrivée de Vincent et plus particulièrement de Pierre-Yves. Il avait déjà fait des centaines et des centaines de concerts ! Il nous a beaucoup conseillé, particulièrement au niveau du tempo, et il s’est souvent énervé (rires) jusqu’à ce que  nous arrivions à garder un tempo, chose à laquelle nous ne pensions pas trop à l’époque, aux débuts du groupe. Au commencement, nous étions juste trois meilleurs amis, réunis pour faire de la musique, sans vraiment penser à créer un groupe, composer des chansons et faire de la scène. C’est venu petit à petit.

L.ch : Pourquoi avoir choisi le nom de March ?

Xavier : Nous y avons beaucoup réfléchi… Les noms les plus compliqués du monde nous sont venus à l’idée ! Finalement nous avons choisi celui-ci, qui est assez sobre, pour la simple et bonne raison que les trois membres fondateurs sont nés au mois de mars. Ce n’est pas plus compliqué que cela !

L.ch : Quelles sont vos influences musicales ?

Vincent : Nous avons tous des univers musicaux assez éclectiques, je dirais. Cela va des Beatles à des groupes très actuels comme The National, Last Shadow Puppets ou the Libertines, en passant par de la musique beaucoup plus rock. On peut toutefois dire que les groupes que nous aimons en commun sont généralement des groupes Folk/Rock. Je pense qu’il est difficile de définir clairement nos influences. Je ne suis même pas sûr que nous en ayons vraiment, en tout cas pas de manière consciente.

L.ch : En quoi vous différenciez-vous des autres groupes de la région ?

Xavier : Notre côté atypique réside dans le fait que nous sommes un jeune groupe mais composé de musiciens assez âgés. Nous avons tous entre 28 et 36 ans. Nous sommes peut-être un peu plus raisonnables… Nous sommes aussi conscients de ce que nous pouvons faire ou ne pas faire, mais sans se mettre de limites. Sinon, sur le plan purement musical, le fait d’avoir pour instrument « central » une guitare folk est, je pense, assez original par rapport à ce qui se fait actuellement.

L.ch : Avec ce nouvel album, ressentez-vous une certaine pression ?

Vincent : Honnêtement, je crois que nous n’avons aucune pression à ressentir. Nous sommes extrêmement contents d’avoir pu enregistrer un album de véritable qualité. Nous avons eu la chance d’avoir un super studio. Désormais, c’est juste un plaisir de faire des concerts. Nous espérons que l’expérience va devenir de plus en plus sympa encore ! Nous verrons bien dans le futur, mais pour l’instant il n’y a pas de pression du tout.

Xavier : Pour le précédent album, nous avions enregistré dans un bon studio, mais, tout comme nous, l’ingénieur du son avait moins d’expérience. Cette fois, c’est Benoit Corboz (ingénieur du son, entre autres, de Sophie Hunger, des Young Gods, d’Anna Aaron et d’Erik Truffaz) au studio du Flon qui nous a enregistré et mixé. Il a une toute grande expérience et nous a beaucoup aidé au cours de l’enregistrement. C’est lui qui nous a notamment conseillé de jouer de l’orgue Hammond sur certaines chansons (c’est le cas de Wait et de Dad). Pour ma part, j’ai, cette fois, pu essayer 11 micros voix avant de choisir le bon !!! Tout cela ne veut toutefois pas dire que nous avons la pression, nous voulons simplement faire mieux à chaque fois.

L.ch : Si vous regardez en arrière, comment considérer vous ce nouvel EP ?

Vincent : Nous sommes bien plus satisfaits de ce CD-là. Il y a eu beaucoup plus de travail. Nous avions eu beaucoup de plaisir à enregistrer l’EP précédent mais sur celui-ci on sent qu’on a progressé musicalement et que l’enregistrement, le mix et le mastering ont été réalisés par des grands pros. L’investissement sur « Communication » (en tout ordre : temps, financier, etc.) a aussi été bien différent ! Il s’agit d’un album plus abouti dont nous sommes fiers.

L.ch : Pourquoi avoir fait un EP et non pas un album traditionnel ?

Vincent : Nous avions assez de morceaux pour faire un album mais avons toutefois préféré sélectionner parmi nos chansons seulement les meilleures à notre goût. Nous voulions privilégier la qualité. Avec un studio comme celui-ci (Studio du Flon, Lausanne), qui est très professionnel, le format EP s’imposait comme une évidence.

L.ch : Votre nouvel EP s’appelle « Communication », pourquoi ce nom?

Xavier : Cela représente le lien entre les gens, lien qui semble s’étioler ces derniers temps, malgré les outils modernes qui nous permettent de communiquer. Le thème de la famille et de la communication parfois difficile entre ses membres revient souvent dans les chansons de cet EP.

L.ch : Qu’attendez-vous de la sortie de ce nouvel EP, quelles retombées espérez-vous ?

Vincent : Au niveau de la scène, nous avons désormais un disque qui, on l’espère, va nous permettre d’aller chercher des concerts d’une catégorie supérieure. Après, il faudra que nous, en tant que groupe, confirmions sur scène la bonne qualité de l’album. Il va donc falloir beaucoup travailler, assumer la qualité du CD. En termes de retombées, c’est évident que si nous avions le plaisir de pouvoir entendre un ou deux titres de « Communication » à la radio, ce serait la cerise sur le gâteau !

L.ch : C’est votre objectif, la radio ?

Vincent : L’objectif principal est de se faire un maximum plaisir sur scène. Je ne pense pas que la radio soit l’objectif primordial, cela serait toutefois une belle récompense.

Xavier : L’objectif avec cet album est de continuer à faire de la scène. Nous avons fait beaucoup de dates grâce au premier album, plus d’une vingtaine de concerts, ce qui est vraiment bien compte tenu de nos activités professionnelles respectives très prenantes… Nous n’avons par contre plus 20 ans, le temps à consacrer à la musique et au groupe n’est plus le même. Nous ne pourrions pas faire 200 concerts, à moins de reconsidérer nos vies professionnelles. Quoiqu’il en soit, nous espérons faire encore plus de scène que pour le premier album et peut-être viser plus haut dans le type de concerts.

L.ch : Comment se passe la composition des chansons ?

Xavier : J’arrive au départ avec des compositions assez basiques à la guitare folk. A nos débuts, elles étaient très brutes et plus j’ai commencé à composer plus les compositions de base se sont compliquées et j’espère améliorées. Après avoir joué aux autres la compo de base, chacun amène ses arrangements. Nous réalisons cette partie tous ensemble. S’agissant des paroles, je les ai écrites moi pendant longtemps mais maintenant la plupart des textes sont écrits par mon épouse Lisa. Elle est l’auteure de cinq des six titres de notre nouvel EP.

L.ch : Qu’est ce qui vous inspire pour la composition ?

Xavier : Pour les paroles, nous nous inspirons de notre vie quotidienne. Les chansons parlent beaucoup de la famille, du lien parent-enfant, car j’ai eu un fils il y a peu de temps. Le titre Popcorn parle de la peur d’avoir un enfant dans un monde qui devient de plus en plus complexe. J’ai écrit la chanson Dad qui veut dire ce qu’elle veut dire (rires). Les paroles sont basées sur notre quotidien pour la plupart des chansons, même si j’ai déjà écrit des textes plus politiques, qui ne figurent pas sur cet album-là. Pour la composition musicale, lorsque je suis à la maison avec ma guitare, j’essaie de trouver des mélodies de voix et des accords. J’aime écouter non seulement des légendes comme les Beatles, Dylan ou les Rolling Stones mais aussi des groupes plus récents comme les Black Keys, les National, Arcade Fire ou Beach House. …

L.ch : Est-ce que tu te mets dans une « ambiance composition » ?

Xavier : C’était plus simple avant que j’aie un enfant. Je pouvais décider à n’importe quel moment de jouer de la guitare dans mon salon. Des fois les idées venaient, d’autres pas… Il faut du temps en général. Désormais c’est un peu plus compliqué mais dès que j’ai un moment, je m’y mets. Ensuite en groupe, nous nous consacrons à la composition à un moment donné pendant nos répétitions. Je joue ma compo’ et les autres essaient de trouver des arrangements pour obtenir la chanson finale. Ce n’est jamais la même chanson entre le moment où je l’amène et la version qu’on jouera en concert. Chacun y ajoute son talent et ses idées.

L.ch : Quand on est potes mais qu’on essaie de monter un projet commun comme ca, est-ce que c’est facile d’arriver à trouver des terrains d’entente ?

Xavier : Oui, même si lorsqu’on n’est pas seul, c’est toujours plus compliqué, quelque expérience que l’on fasse. C’est toutefois aussi plus jouissif. Il faut travailler pour arriver non seulement à trouver des consensus, mais aussi à faire en sorte qu’ils soient positifs. Nous cherchons à dégager le meilleur des 5, pas à se contenter de la moyenne de nous tous.

L.ch : Avez-vous quelques anecdotes ?

Xavier : Nous avons enregistré une émission de télévision à Canal 9, en Valais. Lorsque nous étions sur place, Vincent s’est rendu compte qu’il avait oublié son pied de caisse claire, impossible de jouer sans. Nous nous sommes donc retrouvés dans un magasin de musique, pour en acheter un. Au départ on pensait acheter, ou devoir payer quelque chose mais finalement le gars, vraiment le cliché du valaisan généreux et sympathique, nous a prêté le pied de caisse claire, mais en plus, nous n’avons même pas eu besoin de le ramener, car il est venu lui-même le rechercher au studio de Canal 9 !!!

Vincent : Je me souviens d’une autre anecdote. Nous avons fait un concert quelque part dans la campagne dans le canton de Vaud. Nous jouions avec un groupe valaisan de métal. Lorsque nous les avons vu arriver, ils avaient vraiment l’air de vrais métaleux : cheveux longs, habits noirs en cuir, etc. Il se sont révélés être les mecs les plus gentils du monde. Cela a véritablement changé ma vision des groupes de métal ! Sous ces gars un peu dur, il se cache des types tout tendres et sympas (rires) !

L.ch : Vous avez participé à différents concours (M4Music, Caprices New Talent…) comptez-vous continuer?

Xavier : C’est par hasard que nous avons participé à ces concours. Pour le M4Music, Jérôme nous avait inscrit à nos tout débuts. Nous étions donc assez surpris d’être sélectionnés ! C’était notre première chanson.

C’est pas vraiment un objectif de faire des concours, mais il suffit de quelques minutes pour s’inscrire et cela peut avoir des retombées intéressantes. C’est aussi des expériences enrichissantes et intéressantes. Grâce au Caprices New Talent nous avons par exemple pu participer à une émission de télévision et jouer sur la scène du Rocking Chair, où trois de nos chansons étaient filmées. Cela permet de se forger une nouvelle expérience : par exemple enregistrer une chanson live sans pouvoir la recommencer, nous apprend beaucoup au niveau de la gestion du stress…

L.ch : Pour vous, c’est : la scène pour se faire connaître et faire un CD ou faire un CD pour pouvoir jouer sur scène ?

Xavier : Je pense qu’il n’y a pas vraiment de recette mais il me semble plus facile de trouver des concerts lorsque l’on a au minimum une bonne démo. Dans notre cas, nous avons été appelés à jouer à plusieurs concerts grâce à notre premier EP. Notre deuxième album a été réalisé dans le but d’avoir de nouvelles dates mais aussi pour nous-mêmes, d’une certaine manière. Nous souhaitions faire un bel album dont nous serions fiers. Par la suite, c’est évident qu’on espère de nouvelles retombées en termes de concerts. C’est bien car nous avons déjà six dates prévues dans les prochains mois.

L.ch : Dans 2, 5 ou 10 ans, où vous voyez-vous ?

Xavier : Sur la scène du Glastonbury ou en tournée en Amérique (rires) !

Vincent : Impossible de le dire. D’ailleurs, je crois que nous n’y pensons même pas. Notre  nouveau CD vient juste de sortir. Nous sommes focalisés sur les prochains concerts. Je crois que cela ne sert à rien de trop réfléchir à l’avenir pour l’instant. Nous prendrons chaque chose en temps voulu ! Wait and see !

Propos recueillis par Sandra Hildebrandt

Enquête

La Surproduction profite aux cochons!

Durant ces dernières décennies, on a étudié et décortiqué les changements économiques afin de pouvoir expliquer comment le marché fonctionne au travers de l’offre et la demande. On a constaté que si l’un ou l’autre de ces paramètres changeait de manière abrupte, le marché se régulerait automatiquement pour retrouver son équilibre grâce aux variations de prix. Or, les sociétés, obnubilées par leur chiffre d’affaires, désirent désormais contrôler ce marché quelles que soient les conséquences morales et écologiques.

Dans le domaine de l’agroalimentaire, certaines entreprises aspergent les aliments de pesticides ou d’ammoniaque ! Pourquoi ? Pour pouvoir maintenir un certain prix des produits sur le marché mais également par peur d’être poursuivies en justice pour intoxication alimentaire! En effet, elles veulent lutter contre le glanage de poubelles que bien des personnes pratiquent dès la fermeture des supermarchés ! D’ailleurs, Tristam Stuart, diplômé de l’université de Cambridge, s’amuse à dire qu’il fait  de ses «  inspections non officielles des poubelles » son hobby !  Ce qui le révolte c’est le fait que la plupart des pays aient 4 fois plus de nourriture que nécessaire et qu’ils sont, par conséquent, obligés d’en jeter entre 150 et 200% !  Voici la lutte que mène Tristam Stuart à travers le monde, mandaté par la Commission européenne, dans son programme Fusions afin de réduire ce gaspillage de 50% d’ici à 2025.

Il a d’ailleurs mis en place avec Peter O’Grady, chef cuisinier quinquagénaire, des repas pour 900 sans-abri et étudiants, concoctés uniquement à base de  « déchets » d’un supermarché ! En Suisse, le chef Philippe Rochat a présenté lui aussi ses idées à Berne le 18 octobre dernier pour éviter tout ce gâchis.

Alors pourquoi autant de gaspillage ? Pour une raison simple : les critères esthétiques ! Les agriculteurs et les industriels sont soumis aux hautes exigences des supermarchés et surtout aux consommateurs qui exigent un produit parfait ! Ils évitent donc les pertes en les laissant aux autres ! C’est ça le marketing agroalimentaire.

Récemment les médias ont levé le voile sur plusieurs études choquantes concernant la production alimentaire et sa bête noire : le gaspillage. Qui est le responsable ? En premier plan se trouvent les ménages avec 45% et vient ensuite la transformation des aliments avec 30%.  Il faut savoir qu’un ménage de quatre personnes budgète 2’000 CHF pour l’achat de nourriture qui vont directement à la poubelle! En Suisse, on estime que 289 kilos de nourriture sont jetés chaque année et par habitant le long de la chaîne alimentaire. Que se passe-t-il concrètement dans nos entreprises ?

J’ai visité les usines Jowa SA (fabrique de divers produits à base de farine pour Migros SA) à Saint-Blaise et Ecublens pour voir comment ils gèrent leurs stocks de denrées périssables.

Dans l’entreprise Jowa SA à Saint-Blaise, Monsieur Sébastien Deluz, responsable Supply, avec comme produits phares les madeleines et boules de Berlin. Pour 1’500 palettes expédiées par jour en moyenne, il commande hebdomadairement plus de 35 tonnes de « matières premières de la région et de top qualité » informe-t-il.

Monsieur Serge Imhof, responsable Supply chez Jowa SA à Ecublens m’a dévoilé fièrement que pour produire 483 articles différents soit 14’200 tonnes par année il avait un taux de déchets de 1% environ. Quel est leur secret ? Ils ont pensé à développer des « boulangeries maison » dans la plupart des enseignes afin qu’elles puissent répondre sur place aux demandes des consommateurs. Ils ont également des contrôles de production qui leur permettent de retravailler l’excès de pâte dans la recette suivante. La dernière nouveauté est la création d’outlet Migros qui permet de vendre à bas prix le surplus de production.

Finalement le mode de gestion du flux logistique appelé FIFO (first in first out ; premier dedans, premier dehors) permet une rotation logique des lots suivant les datas. Mais ils sont parfois contraints de se soumettre à une méthode LIFO (last in first out ; dernier dedans premier dehors) pour se conformer aux exigences accrues de clients. L’enjeu ? Un gaspillage excessif et inutile. En effet, pour honorer une commande d’un client très pointilleux, certaines entreprises doivent sacrifier 5kg de matières premières pour 3 cornichons ! Le client est roi quoiqu’il en coûte.

Mais alors que font-ils de ces déchets ? A Saint-Blaise, ils ont trouvé un moyen rentable de ne rien gaspiller : revendre les déchets. En effet, ils ont entre 25 et 30 tonnes de déchets par mois qui sont vendues aux paysans de la région pour leurs cochons ou qui seront transformées en Biomasse. L’huile des boules de Berlin est également réutilisée par l’entreprise Atola à bas prix. A Ecublens, on va encore plus loin. Les pâtes pas cuites sont aussi données à un paysan de Romont en échange de ses produits fermiers. Les invendus et périmés des filiales Migros retournent à Jowa et sont émiettés en flocon de pain par un paysan pour l’alimentation de son bétail. D’autres sont mis de côté pour faire de la panure pour Micarna pour ses recettes à base de viande, volaille, poisson. Une palette est offerte à Caritas Vaud. « Les canards boiteux » sont vendus à 1CHF symbolique aux collaborateurs, affirme Serge Imhof. Le reste sera converti en Biogaz puis transformé en engrais et retournera dans les champs de blé ! En Suisse, il est inimaginable pour une usine de ne pas réfléchir sur le traitement des déchets puisque l’incinération est un luxe qui revient à 280 CHF/tonne. Reste, selon Serge Imhof, à développer une certaine responsabilité et à sensibiliser les consommateurs à en faire de même.

Claudio Berreta, Master en Sciences de l’environnement ETHZ, a découvert dans son travail de recherche que l’on pourrait diminuer de 1/3 voire de 50%  les pertes alimentaires mangeables  en prévoyant, par exemple, les repas pour la semaine et en mangeant les restes au lieu de les jeter. Chacun peut donc faire son choix et consommer intelligent plutôt que spontanément !

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