Nombreux sont les étudiants qui doivent jongler entre les cours et le job. Travailler, étudier, étudier et travailler, tout en réussissant ses études, c’est un véritable défi à relever.
Bien entendu, tous les étudiants ne sont pas dans le même besoin. Il y a ceux pour qui gagner de l’argent n’est pas indispensable, mais par soucis d’indépendance financière vis-à-vis des parents ou autres personnes les entretenant, ils travaillent volontiers. Puis, il y a ceux qui ne bénéficient presque pas ou peu d’aide et travailler devient alors une nécessité.
Toute la difficulté consiste à trouver un job aux horaires flexibles, afin de pouvoir suivre tous ses cours à l’Uni. Ce facteur pris en compte ainsi que celui du degré de qualification des jeunes étudiants, réduisent considérablement le choix d’un job. Le top pour un étudiant c’est de travailler de nuit (bars, boites) ou dans la restauration, du fait des horaires compatibles avec les études mais aussi à cause des pourboires. L’inconvénient de cette « double vie » c’est que le rythme de bosser la nuit et étudier la journée, devient vite pénible.
Une fois le job trouvé, il faut le garder le plus longtemps possible, ce qui n’est pas toujours garanti. Vient ensuite la question du salaire. Souvent, soit les étudiants ne sont pas bien payés, soit pour un salaire qui paraît correct, on leurs demande bien plus qu’il ne le faut. Ce qui au final revient au même, l’étudiant est sous-payé.
De temps en temps, une opportunité s’ouvre pour effectuer un stage qui s’oriente vers un domaine qui les intéressent, mais ils ne sont pas systématiquement payés, ce qui élimine d’office les étudiants en difficulté financière qui ne peuvent pas s’offrir ce luxe de travailler sans être payé.
Heureusement, il y a les vacances d’été, pour travailler un max et assurer ses arrières un minimum pendant l’année. Quant aux stages d’été en entreprise c’est toujours la même histoire, soit ils sont non payés, soit ils sont sous-payés.
Malheureusement, travailler pendant ses études implique des sacrifices à faire. Il ne reste que peu de temps libre à consacrer aux loisirs, considérés comme important pour l’épanouissement personnel. L’étudiant, par définition étant fauché, il trouve cependant toujours le temps et l’argent pour sortir boire ne serait-ce qu’une petite bière, c’est peut-être celui-ci son loisir.
Tout conte fait, les années que l’on passe à galérer, entre étude et travail en même temps, ne sont–elles pas, finalement, comme on aime à le dire « les plus belles années de nôtres vie » ?
Kalina Anguelova